Le calendrier égyptien a une origine toute simple
Le pays étant désertique, l'eau pour les cultures était rare et donc très précieuse. Les seuls moments qui permettaient aux Égyptiens de pouvoir assurer une récolte étaient les crues du Nil. Les paysans ont donc fait concorder leurs plantations avec les débordements du fleuve et ont mis au point des moyens pour stocker l'eau. Ces crues étaient donc si importantes que les prêtres ont envisagé de prédire le moment de ces débordements en observant la Lune, le Soleil et les étoiles.
Au fil des siècles et de calculs prévisionnels, les Égyptiens ont mis au point leur calendrier dont le découpage rythmait la vie de la cité et ses croyances. C'est aux Dieux que l'on attribuait toute l'organisation de l'année et les changements de saisons. D'autre part, les prêtres avaient remarqué que l'étoile Sirius disparaissait du ciel pendant 365 jours pour réapparaître avant les crues du Nil. Ils attribuèrent alors au cycle de cette étoile le temps d’une année écoulée.
Les saisons sont au nombre de trois : Schemon, le printemps, du 26 avril au 23 août, l'époque des récoltes. Schâ, l'automne, du 29 août au 26 décembre, le moment des crues. Pré, l'hiver, du 27 décembre au 25 août, le moment des semailles.